
Les images et vidéos proviennent de notre partenaire L214 et de leur campagne STOP GAVAGE.
Vous pouvez vous rendre sur leur site ou sur la campagne directement en cliquant sur les logos.
LE foie gras
Pour commencer qu’est-ce que le foie gras ? Pour ceux qui l’ignorent peut-être encore, il s'agit du foie rendu malade des canetons ou oisons. Ils sont à peu près 65 millions pour les bébés canards et 70000 environ pour les bébés oies à être exploités chaque année pour la « précieuse denrée » qui ornera les tables de certains durant les fêtes de fin d'année.
Pour cela, les animaux doivent obligatoirement être gavés comme le précise l’article L. 654-27-1 du code rural.
À leur naissance les oisons et les canetons voient le jour dans un couvoir. Ce qui signifie que les œufs sont placés dans de grands incubateurs.
Pour les canards on utilise uniquement les mâles car le foie des femelles ne convient pas, il est trop innervé et trop petit. Un tri est donc effectué dès l’éclosion des œufs.
Deux techniques sont utilisées :
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l’autosexage (pour certains il est possible de différencier les mâles des femelles grâce à une sélection génétique qui consiste en une tâche noire sur la tête des animaux),
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le retournement du cloaque.
Les canes représentent environ 23 millions de canetons soit 35 % des bébés oiseaux, elles sont généralement broyées après leur naissance.
Âgés d’une journée, les canetons sont transférés dans un élevage jusqu’au moment du gavage soit vers 80 jours environ.


En France, la quasi totalité des canards sont cloîtrés dans des cages de batterie collective où il leur est impossible de se mouvoir sans gêner leur « très proche » voisin.
Certains autres sont dans des parcs, les mêmes que pour les oies.
Les canards sont débecqués c'est-à-dire qu'ils sont mutilés soit au couvoir par une technique utilisant une débecqueuse cautérisante soit lorsqu'ils sont âgés de 14 à 21 jours. La mutilation peut occasionner stress et douleur. Les canards sont également dégriffés. La proximité des animaux engendre de l'agressivité et du coup, on leur coupe le bec afin d'éviter les blessures lors des bagarres.
Selon un éleveur après le débecquage on enregistre une baisse de la consommation d'eau et de nourriture durant plusieurs jours. Il est alors obligatoire de passer dans les bâtiments afin d'inciter les animaux à s'alimenter. La souffrance et le stress que ressentent les animaux pour remplir des estomacs sont absolument épouvantables et ils ne connaîtront que douleur jusqu'à leur mort qu'elle soit "naturelle" ou non.

le gavage

GAVAGE MANUEL ARTISANAL


GAVAGE AUTOMATIQUE
Le gavage consiste à administrer de force, à l’aide d’un tuyau enfoncé jusqu'au jabot de l’animal, des aliments très énergétiques en grande quantité. Cette opération prend 45 à 60 secondes avec la méthode artisanale. Elle ne prend que 2 à 3 secondes avec la méthode industrielle (largement prédominante) de gavage à la pompe hydraulique ou pneumatique.
La méthode industrielle est celle qui est la plus usitée. Les animaux sont gavés deux fois par jour à l’aide d’une pompe hydraulique ou pneumatique.
Ne supportant pas le choc du gavage, les animaux sont pris de diarrhées et de halètements. Le dysfonctionnement de leur foie fait qu’ils ont du mal à réguler leur température et développent une maladie appelée stéatose hépatique. Leurs foies hypertrophiés atteindront près de dix fois leur volume normal. Ce qui rendra leur respiration difficile suite à la compression des sacs pulmonaires et leurs déplacements seront pénibles car leur centre de gravité sera déplacé.
Pendant le gavage, les canards développent également des infections aux pattes appelées dermatites à cause de la dureté des sols sur lesquels ils se trouvent (caillebotis, grillages, etc.).
Après une douzaine de jours, direction l'abattoir entassés dans des caisses. Ils seront étourdis par électronarcose puis saignés. Il est fréquent que les animaux se réveillent avant ou pendant la saignée.

IMAGES L214
Animaux morts lors de gavages.


LES PLUMES ET DUVETS
Les images, vidéos et textes proviennent de notre partenaire PETA FRANCE et de leur campagne "Duvet : les oies et les canards paient le prix fort", les textes se suffisant à eux-mêmes nous les retranscrivons intégralement ci-dessous avec l'autorisation de PETA FRANCE que nous remercions. Vous pouvez vous rendre sur leur site ou sur la campagne directement en cliquant sur le logo.
L’horreur du plumage à vif


Imaginez qu’on vous soulève par le cou et qu’on arrache tous vos cheveux sans aucun analgésique. À présent vous avez une idée de la douleur et la détresse que subissent les canards et les oies lors du plumage à vif. Les oiseaux se débattant sont cruellement plaqués au sol et ont leurs plumes arrachées si violemment que leur peau se déchire souvent, laissant place à des plaies béantes et sanglantes. Les employés pressés, appelés les « arracheurs », recousent ces blessures à vif et à la hâte. Une grande partie des animaux terrifiés ne survit pas cette terrible épreuve.
Faisons en sorte de ne plus leur infliger ces violences inutiles pour notre simple plaisir.


Les oiseaux méritent mieux
Les canards et les oies sont des animaux très sociables qui aiment vivre en communauté et former des troupes. Les oies passent leur vie en couple et sont longtemps affligées par la mort de leur compagnon lorsqu’un décès survient. De leur côté, les canards sont des animaux très soignés qui nettoient régulièrement leurs nids. Les canards comme les oies ont un excellent sens de l’orientation et une grande capacité de mémorisation, bien utiles pendant la migration saisonnière.
En finir avec le duvet
Bien que la majorité des plumes provienne de canards et d’oies déjà abattus, les oiseaux d’élevages reproducteurs et ceux élevés pour leur viande ou gavés pour la production de foie gras vivent dans des conditions de vie lamentables et subissent le traumatisme du plumage toutes les six semaines avant de rejoindre l’abattoir s’ils ne meurent pas avant. D’où qu’il vienne, le duvet est issu de pratiques cruelles envers les oiseaux.
Comment aider ?
Il est impossible de savoir si le duvet dans les articles que vous achetez provient d’un plumage à vif ou non : la seule façon d’être sûr qu’aucun animal n’a souffert lors de la production de votre vêtement ou de vos produits de literie c’est de ne pas acheter d’articles contenant du duvet.
Alors s’il vous plaît, N'ACHETEZ PLUS DE DUVET ! Les produits synthétiques sont tout aussi douillets et chauds, et sont sans cruauté. Les marques d’équipement pour sports en plein air comme The North Face sont devenues les grands pionniers des alternatives aux produits animaux, et sont capables de fabriquer des produits qui vous garderont au chaud, et cela – cerise sur le gâteau – quelles que soient les conditions climatiques, à l’inverse du duvet qui devient inutile lors qu’il est humide.
Beaucoup de gens ignorent les traumatismes infligés aux canards et aux oies pour l’obtention de leur duvet. Partagez ces informations avec votre famille et vos amis et encouragez-les à renoncer au duvet.
LES OIES OU LA DINDE AUX MARRONS
Tout comme le foie gras, la traditionnelle "dinde aux marrons" trônera au milieu de la table (de ceux qui mangent de la viande) pour les festivités de fin d'année. Les pauvres animaux connaîtront eux aussi un sort bien funeste pour finir (pour certaines) dans les allées d'une foire où l'on vient les choisir vivantes par exemple.
Avant cela, les dindes auront pu "s'épanouir" dans un élevage intensif et auront eu, elles aussi, une vie de souffrance sans considération aucune pour le fait qu'elles sont des êtres vivants dotés de sensibilité au stress et à la douleur.
Les dindes sont elles aussi engraissées pour le simple plaisir des humains. À l'instar des poules, des canards et des oies, les dindes subissent l'élevage intensif ainsi que les souffrances qui en découlent.
Vous pouvez visionner les vidéos diffusées par notre partenaire L214 dans le cadre d'une de leurs campagnes par rapport à l'élevage intensif des dindes.
Les mauvaises traditions sont faites pour être changées. Merci de votre participation à ce changement !