LA CHASSE
Nous soutenons AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd'hui) et toutes ses antennes qui voient le jour un peu partout en France dans leur combat contre la chasse à courre en particulier et contre la chasse en général.
Nous soutenons également la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) ainsi que One Voice.
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Sous prétexte d'un loisir, certains même disent d'un sport, des animaux sont mis à mort de terrible manière parfois donnés vivants en pâture aux chiens qui les déchiquètent lors de la curée et sous l'oeil des chasseurs qui se délectent de ce macabre spectacle.
Quel que soit le type de chasse, à courre ou "traditionnelle", le résultat reste le même. L'animal meurt dans d'atroces souffrances après de longues heures épuisantes à avoir tenté de sauver sa vie. Les chiens ne sont eux que des "outils de travail" qui parfois se perdent ou se font heurter par des voitures lors des battues alors qu'ils sont livrés à eux-mêmes pour pourchasser les victimes de cette ingominie !
LA VÉNERIE ou CHASSE À COURRE
La vénerie (ou vènerie, selon l'orthographe rectifiée de 1990 aussi appelée « chasse à courre » ou encore désignée par « chasse à courre, à cor et à cri », « chasse à bruit » (« venatio clamosa ») ou « chasse par force », est un mode de chasse ancestral qui consiste à poursuivre un animal sauvage (traditionnellement le cerf, le sanglier, le chevreuil, le renard ou le lièvre) avec une meute de chiens courants, jusqu'à son épuisement (chasse à l'épuisement) et sa prise. Seuls les chiens chassent, grâce à leur odorat et leur instinct de prédateur. Le rôle de l'homme, généralement cavalier pour la circonstance, consiste à les contrôler et à les suivre.
La chasse à courre est pratiquée en France, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Irlande, et ponctuellement en Italie et au Portugal (équipage de Santo Huberto). En France, on chasse à courre le cerf, le chevreuil, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin.
Controversée sur certains aspects, la chasse à courre est interdite en Allemagne depuis 1936, en Belgique depuis 1995, ainsi qu'en Grande-Bretagne depuis 2005.
(définition WIKIPEDIA)
Les chasseurs se revendiquent régulateurs de la nature, il faut toutefois savoir que ces derniers élèvent et relâchent des animaux (faisans, sangliers...) qui ne sont venus au monde que dans l'unique but d'être chassés. Tués pour le plaisir des premiers écologistes de france auto proclamés.
Ils sont lâchés la veille d'une chasse où ils ont de fortes "chances" d'être massacrés car ils ne savent pas quoi faire et ne s'enfuient pas car ils ne craignent pas les humains par lesquels ils ont été nourris et soignés toute leur vie.
LA VÉNERIE SOUS TERRE
En France, le renard est considéré comme un animal " nuisible " mais pas le blaireau alors que son sort n’a rien d’enviable non plus. Il est traqué jusque dans son terrier d’où il est débusqué et chassé selon la « vénerie sous terre ». Il s’agit d’une chasse classée dans la « famille » de la chasse à courre.
Pour s'adonner à cette pratique, les chasseurs ont créé l’Association Française des Equipages de Vénerie Sous Terre. Le mode opératoire est le déterrage des animaux vivants. Le Jack Russell Terrier est connu pour être très efficace si il a bien été « dressé pour tuer ». Sa petite taille, sa hardiesse et son acharnement sur la proie lorsqu’on lui a enseigné au préalable font de lui une « arme redoutable ». Un autre mode opératoire consiste à utiliser une pince et une arme pour achever l’animal traqué.
Les proies de prédilection pour ce type de chasse sont les ragondins, les renards et les blaireaux.
Ces derniers sont inoffensifs et d’une grande discrétion. Ils ne sortent que la nuit pour se nourrir. Et ce sont ces pauvres animaux que l’on va traquer jusqu’au fin fond de leurs terriers pour le plaisir de l’acharnement et du sadisme.
Affublés de tout leur attirail habituel, les chasseurs arborant leurs cors et accompagnés de leurs chiens se placent à l’entrée d’un terrier repéré au préalable. Là un chien rentre dans le terrier et s’enfonce loin dans les tunnels. Il progresse uniquement guidé par son flair et traque l’animal jusqu’à le bloquer au fond d’une galerie.
Ses aboiements servent de repères aux chasseurs qui se sont placés au-dessus et ont collé leur oreille sur le sol. Une fois que les aboiements sont à un endroit précis ils savent que l’animal est acculé et n’a plus d’issue.
Ils se mettent alors à creuser juste au-dessus et déterrent le pauvre blaireau totalement terrifié et à bout de forces. Ils le sortent du terrier à l’aide d’une grosse pince métallique. Puis l’animal est tué ou donné en pâture aux chiens. Rien n’est utilisé ou consommé sur la dépouille de la pauvre victime.
LE BLAIREAU est un régulateur naturel et on le fait disparaître. Il est victime d’un véritable acharnement alors que si on le laissait tranquillement vivre sa vie et chasser les rongeurs qui véhiculent la maladie de Lyme due à la tique vectrice de cette maladie extrêmement dangereuse pour l'homme et qui est en pleine expansion. Il jouerait son rôle de régulateur LUI !
QUELQUES EXEMPLES DE CE QUE LES CHASSEURS PEUVENT LAISSER DERRIÈRE EUX!!!
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pour que ces massacres cessent !
EN ESPAGNE...
scène de chasse au lièvre par des galgos
En Espagne, les chiens sont utilisés lors de chasses. Les galgos (lévriers espagnols) sont lancés à deux dans des chasses aux lièvres. Le gagnant sera peut-être épargné à la fin de la saison de chasse sinon il sera tué rapidement. Le perdant ayant "déshonoré" son galguero va lui subir les pires sévices tous plus sadiques les uns que les autres afin de laver l'affront qu'il a fait à son chasseur. Pour le mieux il sera abandonné en perrera (ce qui signifie souvent la mort dans des conditions épouvantables) et sinon il sera pendu avec les pattes arrières touchant le sol ("méthode du pianiste") et il finira par se pendre de lui même d'épuisement après des heures d'une lente et douloureuse agonie.
D'autres techniques telles que jeter les chiens vivants dans des puits, les abandonner dans les bois les pattes cassées et/ou les yeux crevés, la puce arrachée au couteau bien souvent, mettre le feu au dos de l'animal entraînant les souffrances horribles que l'on peut imaginer, sont utilisées pour les "supprimer" en fin de saison.
Les podencos ou les mastins sont eux aussi utilisés pour la chasse. Les mastins sont utilisés eux pour la chasse au gros gibier (loup, ours, sangliers) et subiront également un sort peu enviable.
Il faut savoir que ces chiens n'ont aucun statut ni aucun droit en Espagne, ils sont purement et simplement considérés comme des objets que l'on peut éliminer comme on le souhaite. La justice n'agit pas pour ces chiens qui sont juste des outils que l'on ne va pas nourrir inutilement en dehors de la saison de chasse et qu'on tue ou qu'on abandonne lorsque celle-ci touche à sa fin. La mort de ces pauvres chiens est toute aussi ignoble que les souffrances qu'ils ont enduré de leur vivant.
Il y aurait tellement de choses à rajouter sur les traitements que subissent ces chiens mais nous sommes dans la rubrique de la chasse donc nous nous bornerons ici à ceci. Vous pouvez en savoir plus en passant dans la rubrique de l'association Au Bonheur des Mastins (cliquez sur le logo au-dessus) qui fait adopter et aide au sauvetage de certains de ces chiens.
podencos, mastins et galgos en perrera (fourrière)
